Dans ma vie d’homme Pasquin fut le premier ami. Notre royaume était l’enfance. Du Paoulandou à la Piédra, aux truites vives de la rivière, nos épaules d’enfants des angles des ruelles, à courses éperdues, étaient solides et défiaient le monde des grands.
C’étaient les « Pasquinades » à trois avec Dominique son frère.
Le départ de Pasquin c’est une île qui part, par amarres brisés.
Salut matelot des mers vaincues dans tes rêves. Tu as quitté le village et Loriani dort les oreilles pliées et les regards sourds.
Tu restes son enfant dans la mémoire des pierres écorchées par nos roulés boulés vertigineux.
Et les sentiers s'en souviennent...
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