jeudi 5 août 2010

Arobaze de nuit

Je t’aime pour la vie jusqu'à mardi


Belle policière satanée souricière


J’aurai ta peau et ton bracelet


D’or et de lave


Méchante vésuve tu régates


Des pas de rats jaunes


Quand sous les dépôts


Des caves se mordent les dents


Et claquent leurs bretelles




Un poète


Le cheveu en goutte d’huile


Se caresse les sinus en sueurs et s’exclame :






« Ulysse en croquant dans une figue


Regardait la mer Egée sombrer dans la nuit,


En se grattant les couilles »




Après enquête c’est la mer qui se grattait les frigounettes




Et loin derrière le Palatin,


Sous un olivier malade


Un sanglier vieux comme du bois


Posa sa hure blonde


Et cria à la truie


Je t’aime pour la vie


Jusqu’à mardi

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